samedi 6 juin 2009

dossier 5/8 : Lexique.

Kémitisme : le kémitisme est une résurgence de la religion de l’Égypte ancienne. Il faut distinguer deux types de kémistime, le premier, néopaïen, et le deuxième, panafricain, dont se réclamait la Tribu Ka, affirme que la pensée kémite est à la source des plus grandes religions monothéistes d’aujourd’hui.

Afrocentrisme : l’afrocentrisme est une mythologie raciste et réactionnaire. Cette notion suggère que rien d’important ne s’est produit dans l’histoire des peuples noirs depuis le temps des pharaons, rendant ainsi futile l’histoire des Noirs américains. L’afrocentrisme insiste sur l’Égypte, ce qui est, pour le dire crûment, complètement absurde. (Clarence E. Walker).

Suprématisme : doctrine fondée sur la supériorité de personnes suivant leur couleur de peau. Prône une séparation entre les « races ». Les plus connus parmi ceux qui se revendiquent suprématistes sont le KKK aux USA ou la Génération Kemi Seba, à ses débuts.

Assimilationnisme : cette approche a pour but de gommer tout particularisme culturel et religieux, et de faire en sorte que les minorités adoptent la culture du pays, y compris en l’imposant. Une sorte de contrat social et civique passé, qui supplanterait les origines, appartenances et laisserait de côté la question « identitaire ».

Ethnodifférentialisme : Antithèse de l’universalisme abstrait, cette théorie prône la reconnaissance d’un héritage culturel propre à chaque « peuple » qui se doit d’être reconnu et préservé. À la différence du suprématisme, aucune hiérarchie dans les ethnies n’est développée, mais « l’identité » est tellement forte que les brassages culturels et religieux sont rejetés.